Théo Gravouil remet son titre en jeu ce week-end à Perros-Guirec. (Photo Alain Auffret)
Open Engie de Perros-Guirec, jusqu’à dimanche
Elle s’était imposée l’an dernier à Perros-Guirec, avec un classement (- 15) qui ne reflétait pas sa valeur. Théo Gravouil (24 ans) va remettre son titre en jeu, à partir de samedi (et des quarts de finale) sur l’Open Engie. L’Essonnienne licenciée à La Roche-sur-Yon va même le faire en position de tête de série numéro 1, cette fois. Tel que lui confère son statut de 28e joueuse française. Sauf que ce classement « ne veut rien dire, seulement qu’on rentre plus tard dans le tableau », a tôt fait de préciser celle qui passe actuellement son Brevet d’Etat.
« Pas là pour se crever les yeux »
Telle est le quotidien sur le Circuit des Grands tournois (CNGT) où tout le monde se connaît et explore, à peu de chose près, la même vie. Exit le circuit mondial, « on joue entre potes » et uniquement en France. Théo a basculé dans ce monde plus humain il y a un peu moins de deux ans. Pour des raisons financières, mais pas que. « Sur le circuit WTA, c’est chacun pour soi. En CNGT, on n’est pas là pour se crever les yeux ». Les matchs sont souvent acharnés (« On sait faire la part des choses ») mais « quand l’arbitre se trompe, on remet la balle ». Un climat qui lui sied bien. L’an dernier, Théo Gravouil a enlevé neuf trois CNGT. « J’arrive à en vivre. L’été, on peut faire jusqu’à six CNGT dans le mois ». En cette fin de semaine, elle avait le choix entre Gap et Perros-Guirec. Le choix a été vite fait. « C’est un tournoi trois étoiles, le plus haut niveau. On joue toutes bien, ça se jouera à la forme du moment ! »
Publié par Laurent Rivier