À Perros-Guirec, l’Engie open bat son plein, les coups de raquettes s’accélèrent et prennent de la puissance au fil des jours. Nous avons rencontré Hervé Thévenon, juge arbitre et initiateur de l’évènement.
Hervé Thévenon, toujours présent pour la 20e édition, est le fondateur du tournoi.
Juge arbitre depuis de nombreuses années, Hervé Thevenon ai été président du Tennis Club municipal perrosien de 2000 à 2008.
Comment est née l’idée d’organiser un tel événement ?
*À l’époque, nous avions une équipe féminine qui jouait en Prénationale. L’idée première était de leur permettre de jouer à un haut niveau mais je voulais aussi marquer mon passage au club en créant un évènement majeur qui puisse perdurer dans le temps. J’ai présenté mon projet au bureau du club qui n’était pas très chaud, à part Éric de Sévelinges : « Laissez faire Hervé ! Si cela ne se fait pas, nous rembourserons les sponsors qui nous auraient suivis. » Yvon Le Gaouyat, membre du club et alors président du comité départemental de tennis va trouver le format CGNT. La course contre la montre avait commencé.
Comment vous êtes-vous organisé ?
Pour monter un dossier solide, ma fille, alors en BTS commercial, m’a donné l’idée de contacter le lycée Notre-Dame de Guingamp. Dans un premier temps, la directrice m’a dit non avant de me rappeler et de me demander de faire une présentation car elle recherche des stages pour ses élèves. Quatre étudiantes ont finalement répondu présent et m’ont assisté dans l’organisation en recherchant des joueuses susceptibles de participer, des sponsors et la confection d’une plaquette. Le tournoi était lancé.
Vous avez créé un autre tournoi dans le Trégor ?
Oui, je suis parti un temps au club de Lannion où avec Olivier Catrou, alors président du club, et qui partageait le même état d’esprit que moi, nous avons mis sur pied l’Open Aziza. La 20e édition, qu’est-ce que ça vous inspire ? Je suis très content de vivre cette 20e édition. La retraite approchant et si les infrastructures bougent, nous pourrions faire évoluer le tournoi.
