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Les échanges s’accélèrent sur les courts de tennis de Kerabram, à Perros-Guirec, dans le cadre de l’Engie Open. À l’aube de l’entrée en lice des joueuses numérotées, les arbitres rejoignent les chaises et bientôt les lignes. Entretien avec Olivier Nordez, arbitre depuis 17 ans et depuis quelques années, sur le tournoi.

Olivier Nordez, quel est votre parcours dans le tennis ?

J’ai d’abord été joueur, j’étais classé 15/1. Je suis devenu arbitre A2 d’abord par passion du jeu. C’est une passion au service du jeu, des joueuses et des organisateurs. C’est aussi le moyen de côtoyer le haut niveau sans jouer en tant qu’arbitre régional. Je suis qualifié pour arbitrer toutes les compétitions individuelles ou par équipes à l’exclusion des Championnats de France interclubs de Première Division.

Vous arbitrez beaucoup de tournois ?

Sur une année, je suis 90 jours en tournoi mais certains en font plus. J’arbitre essentiellement sur le Grand Ouest, je ne veux pas trop m’éloigner de la Bretagne. J’arbitre non seulement des tournois féminins mais aussi masculins et de tennis fauteuil.

Vous êtes un maillon essentiel des tournois ?

Oui, je suis formateur pour les arbitres A2, les arbitres de chaises sont essentiels mais à partir de 2026, la fédération française de tennis souhaite confier l’arbitrage de ligne à l’Intelligence artificielle notamment à Roland-Garros, où nous remplissions cette fonction. C’était la cerise sur le gâteau chaque année, je ne suis pas certains que l’on va réussir à fidéliser nos jeunes arbitres autant. Les arbitres restent obligatoires jusqu’à l’ATP Challenger Tour, heureusement.

Quel lien avez-vous avec l’Engie Open de Perros-Guirec ?

C’est Laurent Frot, co-directeur du tournoi, qui m’a proposé de venir. Au fil des ans, c’est devenu une bande de copains. Il y a une bonne ambiance, un bon état d’esprit tant dans l’équipe d’organisation qu’avec les joueuses, même si de temps à autre il y a quelques tensions sur les courts.