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Pauline Parmentier, marraine de L’Engie Open, pose un regard sur le tennis et sur le tennis féminin en particulier.

Quel regard portez-vous sur votre carrière ?

Un regard très positif, j’ai adoré. J’ai vécu pleinement et tout à fond. J’ai gagné la Fed cup avec l’équipe de France, mais mon top moment restera mon huitièmes de finale à Roland Garros, devant ma famille, mes amis et le staff.

Que conseillez-vous aux clubs pour attirer plus de jeunes filles ?

Elles s’inscrivent dans les clubs, le problème est plus de les fidéliser, de les faire rester. Depuis deux ans, elles sont plus nombreuses, plusieurs choses sont tentées au niveau de la fédération comme adapter les balles. L’accueil est également hyper important, tout comme l’enseignant ou encore la vie du club. Quand j’étais jeune, je faisais même mes devoirs au club. Je me sentais bien.

Pourquoi l’Engie open est important ?

Les jeunes s’identifient, d’où l’importance de mettre en lumière les tournois et plus particulièrement les tournois de tennis féminin. Les tournois CNGT permettent à certaines de toucher du doigt le tennis professionnel. Certaines qui tournent uniquement sur ce circuit peuvent gagner leur vie, mais cela veut dire participer aux tournois toutes les semaines ou quasiment et donc être en voyage tout le temps.

Photo Alain Auffret

Quels sont vos souhaits pour l’avenir ?

Continuer à redonner au tennis féminin ce qu’il m’a donné et continuer à œuvrer pour l’association Pro Elle Tennis, qui a pour objectif d’aider les joueuses de tennis professionnelles dans leur carrière, mais aussi dans leur effort de reconversion sans oublier de servir la promotion du tennis féminin en France et à l’étranger.

Après une séance de dédicace, la joueuse a partagé quelques balles lors d’un clinic avec les jeunes joueurs du TCMP.