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745_2020060108465457.jpgClara Burel s’entraîne dans des conditions idéales avec Thierry Champion, entraîneur de l’équipe de France.

La Louannécaine Clara Burel a repris les entraînements de tennis à Kérabram, en compagnie du directeur national du haut niveau, Thierry Champion. Tous les ingrédients sont réunis pour qu’elle soit au top de sa forme lors de la reprise des tournois.

La joueuse de tennis de 19 ans, Clara Burel, 477e au classement WTA, a passé les deux mois de confinement à Louannec. Entourée de sa famille, elle a gardé le moral et la forme en s’astreignant notamment à des séances de vélo d’appartement et à des exercices dans le jardin. « Ça m’a fait le plus grand bien d’être auprès de ma famille, moi qui suis habituée à vivre loin d’eux », confie la jeune sportive de haut niveau.

Depuis le déconfinement, Clara Burel a repris un entraînement intensif sur les courts de Kerabram à Perros-Guirec. Thierry Champion, directeur national du haut niveau, qui s’occupe d’elle désormais, est descendu tout spécialement de Paris ; séances techniques, physiques, préparation mentale, matchs avec notamment François-Xavier Le Gaouyat comme partenaire… rythment le quotidien de la jeune championne

La Louannécaine Clara Burel a repris les entraînements de tennis à Kérabram, en compagnie du directeur national du haut niveau, Thierry Champion. Tous les ingrédients sont réunis pour qu’elle soit au top de sa forme lors de la reprise des tournois.

La joueuse de tennis de 19 ans, Clara Burel, 477e au classement WTA, a passé les deux mois de confinement à Louannec. Entourée de sa famille, elle a gardé le moral et la forme en s’astreignant notamment à des séances de vélo d’appartement et à des exercices dans le jardin. « Ça m’a fait le plus grand bien d’être auprès de ma famille, moi qui suis habituée à vivre loin d’eux », confie la jeune sportive de haut niveau.

Depuis le déconfinement, Clara Burel a repris un entraînement intensif sur les courts de Kerabram à Perros-Guirec. Thierry Champion, directeur national du haut niveau, qui s’occupe d’elle désormais, est descendu tout spécialement de Paris ; séances techniques, physiques, préparation mentale, matchs avec notamment François-Xavier Le Gaouyat comme partenaire… rythment le quotidien de la jeune championne.

CBurel-Kerabram

Des conditions optimales au TCMP

« Pour la suite de la saison, nous sommes tous dans l’attente, sachant seulement que Roland-Garros est reporté au mois de septembre. Je me prépare pour être au meilleur de ma forme pour la reprise et j’ai hâte de reprendre les tournois », souligne Clara Burel. « En tant que jeune joueuse de haut niveau, Clara a une chance inouïe de pouvoir s’entraîner sur des courts extérieurs chaque jour dans des conditions optimales. À Paris, elle n’aurait pas eu ces conditions. Ici, elle profite de sa famille, du grand air iodé et d’un entraînement adapté. Tous les ingrédients sont réunis pour qu’elle soit au top de sa forme », précise Thierry Champion.

« Elle a un jeu très actuel »

Depuis le mois de septembre, l’ancien quart de finaliste à Roland-Garros (édition 1990) s’occupe plus spécifiquement de Clara Burel, avec Alexia Dechaume. Et il sait maintenant les aptitudes de la meilleure joueuse bretonne. « Elle a un jeu très actuel, dit-il. Sa balle avance vite sans qu’elle donne l’impression de faire beaucoup d’efforts. Elle relance bien, elle a les coups pour faire mal, elle joue juste, elle prend la balle tôt… Elle a toutes les aptitudes pour faire une très bonne joueuse de tennis ». Thierry Champion y ajoute même une qualité essentielle, sa « très bonne vision du jeu », indispensable au haut niveau.

L’intéressée, tout en douceur, préfère s’attarder sur ses axes de progrès. « Je dois m’améliorer partout mais surtout au service », confie-t-elle. Face à son partenaire habituel, l’inoxydable François-Xavier Le Gaouyat, l’agacement perce parfois après une mise en jeu ratée. Mais la demoiselle de Louannec n’est pas du genre à ressasser.

Roland-Garros dans le viseur

Mais l’élan a donc été coupé. Et « j’espère retrouver ce niveau rapidement », avoue Clara Burel. En tête de la « Race France » avant l’arrêt des tournois, elle était potentiellement invitée à Roland-Garros, reprogrammé du 20 septembre au 4 octobre. « Je pense que l’attribution des wild-cards va être réexaminée », préfère se dire la Costarmoricaine.

À ce jour, le tennis n’a pas d’ailleurs pas fixé ses dates de reprise. « Pour l’instant, on n’en a aucune idée, on verra », philosophe la pensionnaire depuis quatre ans du Centre National d’Entraînement à Paris.

Actuelle 506e joueuse mondiale, la sœur de Lola et Jade cultive donc la patience. Mais elle est déjà prête à reprendre son baluchon. « Voyager, ça fait partie du truc, c’est sympa », sourit-elle. Cela a même une autre vertu : apprécier pleinement son cher Trégor et son soleil au firmament quand on y cumule confinement et déconfinement. Là où l’envie vole au grand air.

 

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