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Malgré la présence de trois assimilées dont une ancienne lauréate, Julie Gervais est candidate à la victoire finale dans l’Engie Open, mercredi, après sa demi-finale de 2017.

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Lorsque l’on évoque sa défaite sur blessure (problèmes de hanche et de dos) en demi-finale (6-3, 0-3) en 2017 à Perros-Guirec devant la future lauréate 2018, Irina Ramialison, Julie Gervais ne laisse pas place aux regrets : « C’est avec grand plaisir que je me retrouverais déjà à ce niveau… ». Ce bis repetita est dans les cordes de la meilleure française classée (n°23) à Perros-Guirec après les forfaits de Myrtille Georges (n° 8), qui a préféré s’inscrire aux 30 000 dollars de Shrewbury (Angleterre) et de Gaëlle Desperrier (n° 21).

La voie n’est pas libre pour autant. La présence dans le tableau de trois assimilées situe le niveau auquel l’Ardennaise (27 ans) – qui s’entraîne avec des garçons à Charleville – devra s’élever. « Kristina Kukova (Slovaquie, n°11) a été top 100 (76 en 2016) », souligne l’intéressée.

Une solide Lettonne

Tête de série initiale, l’Ukrainienne Anastasya Vasylyeva (n°8, 129 ITF en 2014) s’est désistée au dernier moment en raison d’une blessure au genou mais sa remplaçante, Diana Marcinkevica (n° 10), est tout sauf une inconnue. En 2014, la Lettonne avait été la révélation du tournoi en dominant (7-6, 6-1) Myrtille Georges en finale, notamment grâce à son service. L’autre Slovaque à l’affiche, Michaela Honcova (n° 10), a remporté 4 titres ITF en simple.

« En Nationale 1 avec Villeneuve-d’Ascq, j’ai l’habitude d’affronter des filles de ce niveau », indique Julie Gervais. Avec des résultats positifs cet hiver puisque la Nordiste d’adoption a battu l’Argentine Paula Ormaecha (n° 18) 6-4, 6-2 et, surtout, la Hongroise Greta Arn (ex 64 ITF en 2011, n°11) 6-4, 6-2.

Son parcours à l’ITF de Grenoble (25 000) s’est arrêté au 2e tour des qualifications mais avec une excuse puisqu’elle est tombée (comme en Nationale 1) sur l’Espoir du TC Boulogne-Billancourt Harmony Tan, parvenue jusqu’en demi-finale (abandon) du tableau principal. « La nouvelle formule avec des qualifs en deux matchs sur une seule journée a changé la donne », remarque la championne de France 2e série 2015, réputée pour son engagement physique dans les échanges.

A Mâcon la semaine prochaine

Des postulantes, Julie Gervais n’est pas la seule à avoir ses repères à Perros-Guirec, Clémence Fayol (n° 54) et Mallaurie Noël (n°27) ayant également été demi-finalistes, respectivement en 2016 et 2017. Kurcova a, elle, été finaliste en 2012 et Honcova quart de finaliste la même année. « Avec les épreuves du Circuit national, c’est la garantie d’être prise en charge au niveau du logement et de la nourriture. Et il y a 1 700 euros en jeu, ce qui n’est pas négligeable pour financer la suite de la saison », explique Julie Gervais qui reste confiante, malgré le caractère particulièrement « indécis » de cette édition, donnée par le juge-arbitre François Guéret, « comme la favorite avec Kucova ».

Succès ou pas, Perros-Guirec offrira à la Française l’occasion de préparer au mieux, dans la difficulté, le 25 000 dollars ITF de Mâcon (25 février-3 mars).

LE PROGRAMME. Ce mardi : fin des 8es de finale et quarts de finale ; mercredi : demi-finales puis finale à 18 h.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/tennis/open-gdf-suez-julie-gervais-fond-pour-perros-guirec-18-02-2019-12212165.php#RQSyjFpdcpm8fsC8.99